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La liste des traductions présentées ici n'est pas exhaustive.

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Copyright SACD

Nouvelles
Raúl Herrero
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Libros del Innombrable

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Revue El Perro Blanco

Irsa
Ciro-Pastor Tango Alvarez
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traduction de l’espagnol Irsa

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conte pour enfants

https://elmundodeirsa.com/

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"Aujourd’hui il pleut avec indifférence. Au moins, ces journées plongées dans une violente perturbation atmosphérique, je les distingue du reste ; les autres, à l’intérieur de la vulgaire répétition des événements, je les confonds. Le mardi d’un an plus tôt m’est aussi indifférent que le jeudi de la semaine dernière. Il n’existe pas de misère plus grande que celle de se voir poussé sous la roue du quotidien pour répéter les mêmes faits aux mêmes heures. On murmure que certaines personnes perdent leurs repères quand on les extirpe de la routine : elles errent comme des automates dans les limbes ou devant le seuil."

Canicule
Leopoldo Alas
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traduction de l’espagnol

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roman

"Tout-à-coup, digérer et souffrir étaient pareillement douloureux, le désamour était comme une crampe au ventre, le même vertige que de tomber dans le vide et de désirer presque de continuer à tomber, sans moulinets, comme des éboulements de pierres sur les routes. Et il se dit que l’amour agissait sur le cœur comme la nourriture sur l’estomac, le remplissant pour qu’il se sente peser et qu’il semble qu’il pèsera toujours ; mais au final il se vidait sans rémission et ce vide là fait mal, ce n’être plus ce qui était, cette absence inattendue les met tremblant sur le fil de l’abîme : l’estomac, au bord de la faim ; le cœur, au bord de la solitude."

Corps sans moi
Eduardo Moga
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traduction de l’espagnol

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poésie

"J'étais si près de la nouvelle planète que je voyais distinctement qu'elle abritait la vie, il y avait des oiseaux qui volaient dans toutes les directions, on voyait beaucoup d'eau et aussi le vert merveilleux de grandes quantités d'arbres. Je mis ma capsule en état de flottaison et de lui commandai par la pensée de descendre. Ce qu'elle fit, lentement, et, alors que j'atteignais presque la cime des arbres, une lumière rouge d'alarme s'alluma, parce que l'énergie du vaisseau était épuisée. Nous tombâmes brusquement et je restais un peu étourdie, sans bouger, à cause du choc.
Tout à coup, à travers le verre du hublot, les yeux surpris d'un enfant apparurent. L'instant d'après je pus voir un autre visage, aussi étonné mais qui me regardait avec tendresse et qui me sourit. Je souris aussi, rassurée.
Quelqu'un m'appela par mon nom. Comment pouvaient-ils le connaître ? Alors je me rappelai que mon père avait mis une plaque sur mon vaisseau.

Notre propre sang
Mariano Sánchez Sóler
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traduction de l’espagnol

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roman

"Cela fait des jours que je sens une grande tristesse, comme s’il me manquait de l’air pour respirer. La prison est un monde agonisant, négatif et plein d’injustice. Ils disent que c’est ainsi qu’est l’enfer sur terre. Ils ne savent pas de quoi ils parlent. Quoi qu’il en soit, être enfermé c’est mieux que de vivre avec un homme comme lui."

 

"L’arbre

envahit l’air et s’évanouit

dans l’air ; sa lumière suscite

un tremblement qui concerne l’arbre

et sa dissolution, la colombe

qui survole

les choses tranquilles et celle qui agonise

entre les choses tranquilles,

les murs palpitants

et tout ce qui ne palpite pas ; le soleil

de l’autre côté de la lumière, promeut

un silence incandescent

qui emprisonne le monde

et l’imprègne de son or multiple,

de sa vermeille somnolence."

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